Auteur: Pinke (---.fbx.proxad.net)
Date: 25-06-14 17:24 >>> Répondre à ce message
Ce sujet c'est un vrai casse-gueule. Comme essayer de marcher avec des palmes sur une banquise ou attraper une anguille dans un bac d'huile. Je sais pas par où commencer, tans pis.
Les vieux toubabs qui baisent les jeunes noires pauvres, sont pas tous les mêmes. J'en connais qui sont là juste pour ca, avec cette intention, pour les putes bon marché par exemple, les bonnes qu'ils installent dans leur maison. Des couples aussi, le mari se tape la bonne, la femme le jardinier, la belle vie pensent-ils, j'en connais. Ceux de passages, qui font miroiter des papiers, baisent et puis s'évanouissent dans la nature du jour au lendemain. Les pires, les plus abjectes que j'ai vu, ceux qui profitent, utilisent, escroquent, méprisent ces jeunes femmes, ce sont des résidents de longue date, avec pignon sur rue.
Ensuite il y a ceux qui sont venus pas vraiment innocents mais dans une autre optique à la base et qui se sont retrouvés nez-à -nez avec le dilemme: comment continuer de faire comme si de rien était alors que des déesses auxquelles ils n'auraient même pas osé rêver en France marchent toute la journée dans leur maison, respirent dorénavant à moins de 2 mètres d'eux?
La plupart finissent par craquer, l'argent (celui qui en a, celle qui en veut) fait le reste. Dans la vie réelle, la morale ne tient pas longtemps face au désir de fric, de sexe, d'amour pour certains. En Afrique, le rapport argent/amour est pas du tout le même qu'en France. Une jeune sénégalaise trouvera le plus souvent normal qu'un homme lui donne quelque chose, des cadeaux, sans même parler de la dote entre époux, en échange de ses faveurs. Elle s'offusquera si jamais il n'en allait pas ainsi. La différence d'âge est moins un tabou aussi, contrairement à l'homosexualité.
Puis il y a ceux qui comme moi sont loin d’être des saints mais qui sont tout-de-même tombés amoureux d'une sénégalaise, sans se faire plumer ni quitter l'année suivant le mariage. Je suis pas non plus si vieux et si repoussant, mais pas très riche, elle aurait pu en choisir un beaucoup plus argenté que moi, il y en a plein au Sénégal. On s'entendait bien, je l'ai fait rire, je lui ai sorti autant de conneries et de mensonges qu'elle, ca a du la surprendre. On s'entend toujours bien. J'ai su éviter les garces sensationnelles qui l'air de rien montent à l'abordage de ton porte-monnaie et de ton état civil en deux temps trois mouvements.
Je connais aussi une catégorie de blancs, des timides maladifs, des sans mauvaises intentions, des purs honnêtes, qui se sont laissés succomber à la tentation (amen), et par le petit numéro de la belle, et qui ont laissé des billets, bien sur. Quel homme sensible et civilisé ne laisserait pas un petit quelque chose en retour afin de témoigner de sa gratitude? Ce n'est pas une offense, mais un maladroit hommage pour ceux là . Un type m'a dit un jour, jamais j'aurais pu quitter la pièce sans lui donner quelque chose, je me serais senti goujat, mais quoi? De l'argent of course...Aujourd'hui ce gentil monstre blanc, cohabite avec sa déesse depuis quelques années. C'est ni mal ni bien, c'est réel.
Chacun sa vérité.
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