Auteur: ndar.tout
Date: 04-08-16 16:17 >>> RĂ©pondre Ă ce message
Qui provoque?
Qui manipule?
Qui récupère?
Et je le répète, même si le moment a été mal choisi.
in lefigaro.fr :
"""Sainte-Rita : questions sur une polémique très politique
Mis Ă jour le 04/08/2016 Ă 15:45
L'église Sainte-Rita, dans le XVe arrondissement de Paris Crédits photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP
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LE SCAN POLITIQUE - Au lendemain de l'évacuation musclée de l'église Sainte-Rita, à Paris, des questions sont posées sur les implications politiques, sur fond de tensions identitaires et religieuses.
«Il y a eu un manque de discernement du préfet de police, qui certes appliquait une décision de justice», commente ce jeudi matin Frédéric Lefebvre, au micro d'Europe 1. Au lendemain de l'évacuation musclée de l'église Sainte-Rita à Paris, l'émotion suscitée chez certains responsables politiques ne semble pas retombée
. Intervenue au lendemain des obsèques du père Jacques Hamel, elle a suscité un malaise et provoqué la colère de nombreux responsables des Républicains et du Front national. Mais certaines accusations aux accents très politiques portées contre les autorités et le gouvernement posent question.
» Une polémique élaborée
«On avait des images, il y a quelques jours, de toutes les religions rassemblées dans une église et, d'un seul coup, les images qu'on avait hier c'était, malheureusement, un vicaire traîné sur le dos, un prêtre malmené, un enfant de chœur entre deux CRS», regrette ce jeudi Frédéric Lefebvre, en référence aux images marquantes largement relayées sur les réseaux sociaux depuis mercredi. Si les images choquent, il semble par ailleurs que l'épreuve de force ait été bien préparée.
Comme précisé au Scan par Philippe Goujon, l'évacuation des occupants de l'église est annoncée par le cabinet du préfet de Paris le mardi 2 août vers 21h au maire du XVe arrondissement. «J'ai eu le temps d'appeler rapidement un certain nombre de personnes et de mobiliser une dizaine d'élus parisiens», raconte encore l'élu LR, qui n'était pas présent à Paris au moment des faits. La mobilisation fait son effet: le lendemain Philippe Goujon constate qu'une dizaine «d'élus ont été traînés par terre, munis de leur écharpe. Et ils vont porter plainte». Il s'offusque par ailleurs «de brutalités policières évidentes alors que se déroulait une messe où les fidèles ont été gazés».
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Philippe Goujon @Philippe_Goujon
#SainteRita Des élus présents sont trainés à terre! 12 cars de CRS pour détruire une église! #paris15
05:26 - 3 Août 2016
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Or la tenue de cet office, décidée la veille, interpelle également: le site de l'église Sainte-Rita précise bien que le site est fermé au culte depuis le 15 mars
en raison de sa destruction prochaine. Monseigneur Dominique Philippe, qui officiait à Sainte-Rita jusqu'à cette date, commente l'affaire dans Ouest-France: «Ils savaient qu'ils allaient être expulsés, ils ont tout prévu pour faire parler d'eux, une messe à 6 heures du matin, ce n'est quand même pas ordinaire, ils ont même réussi à faire venir une cinquantaine de fidèles».
» Des occupants au profil politique trouble
Comme en témoignent plusieurs photos, parmi les personnes évacuées par la police mercredi matin se trouvaient des militants des identitaires, spécialistes d'extrême droite
des opérations «d'agit-prop», ainsi que des étudiants se revendiquant de l'Action française. Dès la veille à 21h11, l'ancien militant FN et figure du milieu nationaliste Alexandre Gabriac annonçait par exemple sur Twitter: «L'église Sainte-Rita sera expulsée demain à 6h. Rendez-vous sur place en nombre, une messe sera célébrée à 6 h, avec ou sans CRS». Rapidement, l'appel est repris par de nombreuses organisations classées à l'extrême droite comme Riposte Laïque, ou Résistance Républicaine. Des représentants de Génération Identitaire ou Civitas répondent également à l'appel, bien qu'aucun ne revendique ouvertement son étiquette.
Auprès du Scan, le député Frédéric Lefebvre commente
, quelques heures après les événements: «Il y avait parmi les occupants des personnes dans lesquelles je ne me reconnais pas, c'est un fait. Mais comme les identitaires se sont mobilisés, certains politiques préfèrent s'effacer. En humaniste, moi je ne le ferai pas».
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Alexandre GABRIAC @Gabriac
/!\ URGENT /!\
L'église Sainte Rita sera expulsée demain à 6h.
RDV sur place en nombre, une messe sera célébrée à 6h, avec ou sans CRS.
23:11 - 2 Août 2016
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Enfin, l'abbé Guillaume de Tanoüarn, qui a officié en latin lors de la dernière messe de Sainte-Rita, est présenté comme une figure du catholicisme traditionaliste. Selon Monseigneur Dominique Philippe , il a appartenu effectivement au mouvement lefebvriste, une frange radicale de l'Église, et fut un temps en rupture avec Rome. «Qu'il y ait des groupes ou des groupuscules, oui, probablement», concède sur RMC ce jeudi matin le numéro 2 du FN Florian Philippot
. Avant de considérer: «Mais ces gens-là au moins ne vont pas égorger des gens dans d'autres lieux de culte. Ces gens-là ne posent de problèmes à personne. Ils ont leur propre foi, leur propre culte, leur propre rite, très bien. Ce ne sont pas ceux qui sont partagés par la majorité des Français, mais ils ont le droit d'exister».
» Une volonté de prendre le gouvernement à partie
À droite, la tentation est grande d'attribuer au gouvernement la responsabilité de l'évacuation de l'église. Auprès du Scan, Frédéric Lefebvre affirmait mercredi
: «C'est tout à fait symbolique de la maltraitance des religions et des croyants qui sévit ces derniers temps». Un positionnement développé par la suite par de nombreux responsables à droite. «Décidément ce gouvernement est en perdition», a commenté le député LR Jean-François Lamour, élu du XVe, quand Éric Ciotti brocardait «le triste symbole de ce pouvoir socialiste sans âme et sans repère».
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Eric Ciotti
✔ @ECiotti
L'évacuation par la force pour détruire l'église Ste Rita de Paris est le triste symbole de ce pouvoir socialiste sans âme et sans repère
06:10 - 3 Août 2016
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Or, comme évoqué dans le communiqué de la préfecture de Police de Paris, c'est une décision de justice qui a motivé l'évacuation. «J'ai immédiatement appelé le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur», racontait
Frédéric Lefebvre mercredi, «et j'ai découvert qu'il n'était au courant de rien». Contacté par le Scan, le cabinet de Bernard Cazeneuve indique «comprendre l'émotion», mais renvoie en effet aux services préfectoraux. Leur communiqué indique que «le Conseil d'État a par ordonnance enjoint au préfet de police de délivrer le concours de la force publique». Quant à la maire de Paris, elle ne serait intervenue que pour délivrer les permis réclamés aux repreneurs, affirme l'adjoint au logement d'Anne Hidalgo, Ian Brossat. """
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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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