Auteur: ndar.tout
Date: 02-09-16 15:15 >>> Répondre à ce message
in Wikipédia :
"""Groupe union défense
Cadre
Forme juridique
Association de fait - ex Association dissoute en 1981
But
Promotion et défense des intérêts proches du Nationalisme révolutionnaire auprès des jeunes
Zone d’influence
France
Fondation
Fondation
1968
Fondateurs
Alain Robert, Robert Allo, Gérard Écorcheville, Hugues Leclère, Jack Marchal, Jean-Noël Prade
Identité
Méthode
Manifestations parfois violentes, militantisme
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Le Groupe union défense (plus connu sous l'acronyme GUD) est une organisation étudiante française d'extrême droite réputée pour ses actions violentes, et très active dans les années 1970. En perte de vitesse depuis les années 1980, le mouvement tente de faire un retour en 2011 sous le nom d’Union de défense de la jeunesse sur le campus de l'université Paris II Panthéon Assas[1].
Historique
Le GUD a été créé en décembre 1968 au centre universitaire Assas de la Faculté de droit de Paris sous le nom de Union Droit, puis Groupe union Droit, par d'anciens militants d'Occident (Alain Robert, Gérard Longuet, Robert Allo, Gérard Écorcheville, Hugues Leclère, Jack Marchal, Jean-Noël Prade) à la suite de sa dissolution le 31 octobre de la même année.
Le GUD s'est affirmé durant ses premières années d'existence comme le principal pôle militant de l'extrême droite en France (et même pratiquement le seul en 1969). Par la suite, avec l'apparition de mouvements nationalistes structurés tels que Ordre nouveau, il tiendra une place de plus en plus marginale, à plus forte raison avec l'émergence comme force électorale du Front national dans les années 1980.
Chronologie
Les étudiants du GUD manifestant le 13 mai 2012.
décembre 1968 : création au centre universitaire de la rue d'Assas ( Faculté de droit de Paris) en vue des élections étudiantes de février 1969. L'acronyme GUD signifiait initialement « Groupe Union Droit ».
octobre 1969 : participe à la création du mouvement Ordre nouveau.
28 novembre 1972 : les dirigeants du GUD Patrice Janeau et Michel Bodin, opposés au rapprochement d'Ordre nouveau avec
Jean-Marie Le Pen en vue de créer le Front national, partent former le Groupe action jeunesse avec des dissidents d'Ordre nouveau. Une équipe dirigeante alternative prend immédiatement la relève.
1974 : le GUD subit un temps la concurrence du GAJ, est à deux doigts de disparaître avant de renaître au cours du printemps.
9 novembre 1974 : devient le mouvement étudiant du Parti des forces nouvelles (PFN).
17 juin 1981 : s'autodissout officiellement après la victoire de François Mitterrand.
Automne 1981 : le GUD est reconstitué au centre Assas à l'initiative d'une nouvelle équipe d'étudiants menée par Charles-Henri Varaut et Richard Rougé. Participera par la suite à la création du Renouveau nationaliste[réf. nécessaire].
Mai 1983 : le GUD est au centre des grèves et manifestations contre la réforme du ministre socialiste Savary ; la presse parle alors d'un « Mai 68 à l'envers ».
1984 : se rapproche du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) de
Jean-Gilles Malliarakis.
1985 : devient l'organisation étudiante du MNR alors que la Jeune Garde est sa branche lycéenne.
9 novembre 1985 : participe à la fondation de Troisième Voie.
7 mai 1988 : rompt avec Troisième Voie.
29 décembre 1988 : se reconstitue sous le nom d'Union de défense des étudiants d'Assas (UDEA) (un an plus tard, Union de défense des étudiants parisiens).
1993 : se rapproche du Front national de la jeunesse et du Front national.
1994 : le GUD organise une manifestation à Paris sous le slogan « Bienvenue aux ennemis de l'Europe ! » afin de protester contre les bombardements annoncés de l'OTAN sur la Serbie. Le rassemblement, prévu place Denfert-Rochereau, est interdit, la police encercle et matraque les manifestants, en arrête plus d'une centaine. Parmi ceux, qui parviennent à s'échapper, Sébastien Deyzieu, 22 ans, est poursuivi sur plus de 1 200 m par des policiers en civil, tente de se réfugier dans l'immeuble du 4, rue des Chartreux (non loin du centre Assas), tombe du 5e étage et fait une chute mortelle (voir Affaire Sébastien Deyzieu).
1995 : participe à la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen. Benoît Fleury dirige de 1995[2] à 2000 à Assas[3],[4].
juin 1998 : participe à la création d'Unité radicale, il publie alors Le Rongeur masqué, puis Jusqu'à nouvel ordre.
décembre 1998 : lors de la scission du Front national les GUD de province, contrôlés par Unité radicale soutiennent
Bruno Mégret. Celui de Paris montre sa réticence en mettant en avant le slogan « Ni œil de verre ni talonnette ! ». Il participera, le 4 février 1999, à la création d'un « Front de la jeunesse » sans lendemain censé regrouper la jeunesse d'extrême droite.
automne 1999 : crée l'Union de défense des étudiants et lycéens. À la suite de procédures judiciaires Benoît Fleury se met en retrait de la présidence au profit de Gaëtan Dirand qui lui succède en 2000[5].
2004-2009 : les militants du GUD passent plusieurs années « en immersion » à l'intérieur du RED, aux côtés d'éléments d'autres provenance.
28 octobre 2009 : le journal Minute annonce la réactivation du GUD, prévue pour la fin de l'année 2009[6].
février 2010 : des étudiants distribuent des tracts « GUD is Back » à l'université d'Assas
[7].
Automne 2011 : une section lyonnaise du GUD est lancée par Steven Bissuel. Très active depuis septembre 2011[8], elle est principalement implantée à l'université Jean Moulin Lyon 3. Son influence grandissant dans les lycées des régions lyonnaise et parisienne, Steven Bissuel reprend le sigle du syndicat initialement mis en place par Ordre nouveau en 1970[9] et fonde l'Union des lycéens nationalistes (ULN).
Début 2012, des journalistes du Monde relèvent un rapprochement entre certains membres du GUD et la section jeunesse du Front national[10].
Octobre 2012 : retour du GUD à Nancy après 12 ans d'absence[11] ; la presse relate plusieurs affrontements, notamment à l'arme blanche, sur les campus et à proximité[12].
Avril 2013 : le GUD Nancy appelle à des violences envers les homosexuels par une image explicite déposée sur un réseau social. L'association Inter-LGBT dépose plainte pour incitation à la haine et à la violence[13],[14]. L'université de Nancy fait de même en mai de la même année en raison « de différentes dégradations qui portent la mention du GUD » et de « tags [qui] sont clairement marqués par une haine raciste et homophobe, dans le contexte des débats sur la loi sur le mariage pour tous », selon le porte-parole de l'université[15],[16],[17], des affiches incitant à frapper des homosexuels ayant notamment été placardées sur le campus ; ces actes homophobes sont également condamnés par la ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso[18]. En juin, le maire de Nancy,
André Rossinot, se déclare « préoccupés par la recrudescence d'appels haineux et d'invitations à la violence sur la page Facebook du GUD de Nancy, (où) l'on constate la présence de contenus à caractère ouvertement raciste, homophobe, antisémite » et demande Ã
Facebook la fermeture de cette page[19], tandis que le conseil d’administration de l'université de Lorraine adopte un motion « condamnant fermement les actes (agressions, dégradations, inscriptions discriminatoires, menaces homophobes) qui ont eu lieu récemment sur ses campus « sous la bannière du Groupe Union Défense (GUD) »[20]. En août 2013 : à la suite de ces plaintes[21], un militant du GUD Nancy, responsable de la page Facebook du "GUD Nancy" où figurent également des slogans antisémites, est interpellé et placé en garde à vue[22].
Juin 2013 : deux membres du GUD sont condamnés, l'un à 1 an et l’autre à 6 mois de prison ferme, pour des violences en réunion à caractère raciste commises le 17 juin 2013 à Lyon. Deux ans après ce premier procès, un troisième « Gudard », est condamné à six mois de prison avec sursis pour sa participation à l’agression
[23].
Octobre 2013 : ouverture du bar d’extrême droite parisien Le Crabe-Tambour, fermé depuis (en référence à Pierre Guillaume, ancien de l'OAS) dans le 15e arrondissement de Paris par Logan Djian
[24].
Octobre 2013 : deux femmes sont agressées au parc des Estrées à Lyon, par cinq individus. Parmi eux, un jeune de 19 ans, habitant St-Forgeux, qui a été arrêté. La police a d'abord pointé son appartenance à la mouvance identitaire. Après sa garde à vue, il s'avère en réalité être un responsable du GUD[25].
Novembre 2014 : Un congrès européen organisé par le GUD se tient à Nanterre
[26]. Celui-ci accueille des nationalistes radicaux étrangers comme Konstantinos Boviatsis d' Aube dorée (Grèce), Hervé Van Laethem du mouvement belge Nation, Jordi de la Fuente du Mouvement social républicain espagnol, et avec comme invités français Roland Hélie de Synthèse nationale ainsi qu'Arnaud de Robert, le porte-parole du Mouvement d'Action sociale[27].
4 novembre 2014 : le tribunal correctionnel de Lyon inflige 5 ans de prison ferme à l'encontre de deux individus proches du GUD, pour "violences aggravées en état de récidive et port d'armes prohibées" commises contre un couple le 15 janvier 2011 à Villeurbanne . Six autres prévenus écopent de peines moindres, allant de trois ans ferme à 12 mois avec sursis, notamment pour non assistance à personnes en danger[28],[29],
[30].
Janvier 2015 : deux militants du GUD Nancy sont condamnés à 8 mois et 6 mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir déployé une banderole homophobe incitant à la haine lors de la Marche des fiertés LGBT du 31 mai 2014[31],[32].
Mars 2015, le local syndical de la Confédération nationale du travail de Metz est vandalisé par des militants se réclamant du GUD[33].
Juin 2015, la permanence du PCF Gentilly est vandalisée par des personnes laissant une signature du GUD[34]
9 juillet 2015 : interpellation de cinq membres du GUD pour une agression commise contre trois personnes d'origine africaine dans la nuit du 5 au 6 juin 2015 devant le Boston Café, un établissement de nuit de la place des Terreaux à Lyon
[35].
Octobre 2015 : Après l'agression d'un ancien responsable du GUD, Logan Djian est mis en examen pour « violences aggravées ». Placé en détention provisoire, il est libéré le 13 novembre contre le paiement d’une caution de 25 000 euros
[36].
8 juillet 2016 : Logan Djian, président du GUD depuis 2012, est condamné à 1 an de prison ferme pour l'agression d'un journaliste lors d'une manifestation de La Manif pour tous en 2013[37].
Idéologie
Initialement, le positionnement idéologique du GUD se situait dans la continuité du mouvement Occident, c'est-à -dire fondé sur un nationalisme français peu caractérisé (ni pro- ni anti-chrétien, ni pro- ni anti-européen, etc.) évitant de s'aliéner les tendances libérales-conservatrices fortement représentées parmi les étudiants en droit et sciences économiques. Durant les années 1970, le GUD a plus ou moins suivi les orientations des mouvements auxquels il était censé être affilié (successivement Ordre nouveau, Front national, Faire Front, Parti des forces nouvelles), non sans parfois les contester, et en les transcrivant en termes d'action syndicale axée sur le combat antigauchiste.
Le GUD a commencé à devenir lieu de production idéologique avec les années 1980 en se plaçant de plus en plus dans l'optique du nationalisme révolutionnaire, en abandonnant progressivement les sujets syndicaux pour se muer en mouvement prioritairement politique, tout en attirant sur ses marges de plus en plus de militants (lycéens et/ou jeunes actifs). Cette évolution allait dans un premier temps le rapprocher du
Mouvement nationaliste révolutionnaire puis de Troisième Voie, et dans un second temps l'éloigner de ces organisations, à mesure que les « gudards » affirmaient leur spécificité et se sentaient en mesure de compter sur leurs propres forces.
Durant les années 1990, le GUD regroupe différentes sensibilités d'opposition et d'adhésion idéelles : régionalisme européen, célébration des guérillas anti-impérialistes, anti-américanisme, antisionisme (heurts contre des groupes de l'extrême droite juive tels que la LDJ et le Betar), néopaganisme. Par la suite, le début des années 2000 sera marqué par une montée en puissance imprévue d'éléments catholiques traditionalistes tels que la Garde franque.
Financement
Le GUD trouve ses premiers financements en assurant des services d'ordre pour la
campagne présidentielle de Georges Pompidou en 1969[38]. Il assure également le service d'ordre des campagnes présidentielles de Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et 1981, ainsi que celui de Raymond Barre en 1988[38]
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Selon le journal L'Humanité, la Syrie a financé des ouvrages et campagnes de communication du GUD """
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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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