Auteur: ndar.tout
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Il n'y a pas que Trump qui admire les dictateurs!
in lemonde.fr :
""" La gĂŞne des RĂ©publicains face aux sympathies de Trump pour les dictateurs
LE MONDE | 08.07.2016 Ă 15h58
Par Stéphane Lauer (New York, correspondant)
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Donald Trump Ă Sacramento, en Californie, le 1er juin 2016. | Jae C. Hong / AP
L’admiration que Donald Trump porte aux dirigeants à poigne n’en finit pas de
provoquer une certaine gĂŞne au sein du
Parti républicain. Celle-ci grandit au fur et à mesure que la liste des dérapages s’allonge. Dernier en date, les félicitations post-mortem adressées mardi 5 juillet à Saddam Hussein pour son efficacité dans la lutte contre le terrorisme. Après Vladimir Poutine, le pouvoir chinois à l’époque de la répression de Tiananmen, qualifiée de simple « émeute », ou encore Kim Jong-un, les sympathies plus ou moins affichées du candidat républicain à l’élection présidentielle posent de plus en plus de questions dans les rangs de l’establishment du parti.
Lire l’enquête : Les troublantes liaisons entre Trump et Poutine
Saddam Hussein « était un méchant, mais
vous savez quoi ? Il tuait les terroristes. Il l’a fait si bien. Il ne leur a pas lu leurs droits. Il n’a pas discuté. C’étaient des terroristes. Terminé. Aujourd’hui, l’Irak est le Harvard du terrorisme », a expliqué M. Trump lors d’un meeting en Caroline du Nord. Peu après, Paul Ryan, le président de la Chambre des Représentants, prenait ses distances avec le candidat du parti en déclarant que le dictateur irakien, renversé en 2003 par une coalition menée par les Etats-Unis, était « l’une des personnes les plus diaboliques du XXe siècle. Il a commis un génocide à l’égard de son propre peuple en utilisant des armes chimiques » , a-t-il rappelé.
Visiblement embarrassé, M. Ryan a affirmé que Donald Trump ferait toutefois finalement
« un bien meilleur commandant en chef qu’Hillary Clinton » , ajoutant : « Quand il dit des choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord, je dis ce que je pense. » En tout cas, le président de la commission des affaires étrangères du Sénat, Bob Corker, qui était aux côtés de M. Trump à ce meeting, n’a pas trouvé à y redire.
« UN VRAI CONSERVATEUR NE SERAIT
PAS FLATTÉ PAR L’ÉLOGE DE POUTINE »
En revanche, à l’issue d’une réunion à Washington, jeudi, avec les responsables du parti, le représentant de l’Illinois, Adam Kinzinger, qui a servi sous les drapeaux en Irak et en Afghanistan, avait du mal à cacher son agacement : « Je n’ai jamais été un partisan de Trump, mais je suis républicain, je veux le soutenir ; toutefois, les commentaires sur Saddam Hussein ne vont pas m’aider à y
arriver. »
Déjà , en octobre 2015, il avait déclaré que l’Irak et la Libye se porteraient mieux si Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, l’ancien dictateur libyen destitué et tué en 2011, étaient encore au pouvoir. Deux mois plus tard, il saluait le « leadership » et le « talent » de Vladimir Poutine, qui lui avait retourné le compliment. « Un vrai conservateur épris de liberté ne serait pas flatté par l’éloge d’un despote comme Poutine », avait lâché Jeb Bush en pleines primaires. Mais à quelques jours de la convention républicaine, les critiques se font désormais en sourdine.
Par Stéphane Lauer (New York, correspondant)"""
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Tout ce qui est excessif est insignifiant.
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